DAN JAMES

HORSEMAN, LE PHÉNOMÈNE AUSTRALIEN QUI MONTE EN FLÈCHE AUX US ET SHOWMAN D’EXCEPTION 

On connait Pat Parelli, Monty Roberts, John Lyons, Craig Cameron, Buck Brannaman et bien d’autres, mais il semblerait que Dan James marque sa génération en apportant une touche de fraîcheur dans le monde du Horsemanship. J’ai découvert Dan pour ma part lors de sa victoire en 2014 au Kentucky Reining Cup Freestyle Championship avec Smart Little Elan, représentant le personnage du film Lone Ranger, l’indien Tonto, sa performance était juste originale et très visuelle. Un an plus tard, ma surprise était complète en apprenant qu’il venait donner un stage chez David Roux à 10mn de chez moi, et me voilà en train de réaliser l’affiche, et de traduire le stage pour lui. Un moment très sympathique. 

Né dans le Queensland, en Australie, au sein d’ une petite ferme d’élevage, Dan a commencé à s’intéresser aux chevaux très tôt. De son premier poney à son premier poulain, la soif d’apprendre de Dan à comprendre les schémas de pensée du cheval n’a fait qu’augmenter. Après avoir étudié au Collège de Longreach, Dan a commencé à parcourir le monde pour mieux comprendre les chevaux. D’ Hokkaido, au Japon, à plus de 300 chevaux par an à Washpool Lodge, en Australie pour un entraîneur de cutting, Punk Carter, à l’apprentissage du travail en liberté avec Heath Harris, à la gestion des chevaux sur une ferme d’élevage en Australie occidentale, Dan a étudié et appris des meilleurs parmi les meilleurs. 

P&W: Dan, tu as le vent en poupe et ton nom se diffuse de plus en plus, quel est ton secret ? 
D.J : Je ne sais pas si mon nom si diffuse tant que ca, mais ce qui a été le plus important pour mon business est d’avoir la chance, grâce à Dieu, d’avoir des chevaux exceptionnels à entraîner et qu’ils ont pu démontrer tout leur talent dans mes spectacles. Donc si je voulais révéler mon secret, pour moi ce sont mes chevaux. 

P&W: Tu montes depuis ton enfance, mais y’a-t-il quelqu’un qui t’a vraiment influencé dans tes méthodes de travail ? 
D.J : Mes parents, mon oncle Ted qui était coach de CSO et « poneys-clubs » régionaux et nationaux en Australie, et puis il y a eu Josh Lyons qui est un copain, Craig Johnson, Brendan Brant, Chris Cox et Heath Harris surtout pour le travail en liberté. J’ai eu de la chance d’apprendre beaucoup de choses de tous ces gens. 

P&W: On te connaît pour ton travail en Horsemanship, mais tu aimes également le reining. 
D.J : Je me suis beaucoup investi, oui, en argent, temps et d’énergie pendant ces dernières quatre ou cinq années. J’avais pour objectif de faire partie de l’équipe australienne de reining pour les jeux mondiaux équestres, et on a eu la chance d’y participer l’année passée. La raison pour la quelle je me suis mis au reining c’est vraiment la partie « freestyle » et j’ai eu de la chance d’avoir beaucoup de succès là-dedans. Le reining en général, surtout par rapport aux concours, a été une bonne façon pour moi d’améliorer mon Horsemanship et de continuer d’apprendre.  

si je voulais révéler mon secret, pour moi ce sont mes chevaux !  

P&W: Justement, penses-tu que le Horsemanship puisse également aider les reiners ?
D.J : Je crois que c’est une bonne chose oui, on peut apprendre aux chevaux à réfléchir, les aider à avoir un bon mental et une bonne attitude envers le travail, et dans ce sens là je crois que le Horsemanship donne un avantage et peut avoir une bonne influence sur le Reining.

P&W: Un mot sur les chevaux sauvages en Australie, les « brumbies », sujet un peu délicat.
D.J : Comme les États Unis, l’Australie a une population importante de chevaux sauvages, C’est un sujet un peu compliqué. Il y en a beaucoup, et nombreux ne seraient pas à la hauteur en tant que chevaux de sport ou de travail comme d’autres races. Il y a pas mal de problèmes de conformation avec la consanguinité. Je crois qu’il faut envisager des moyens de contrôler les populations, et pas uniquement pour la longévité des terres mais aussi pour les chevaux eux-mêmes.

P&W: Que penses-tu du Mustang Makeover en Allemagne ?
D.J : Je pense que l’idée est super. Chaque occasion est bonne pour apprendre, et montrer aux gens comment améliorer la vie de leurs équidés en général, c’est une très bonne chose. 

P&W: Dan Steers représente avec toi « Double Dan Horsemanship », un projet de show ou de spectabcle en commun ?
D.J : Oui, on y a pensé avec nos chevaux, nos familles, ca serait très fun pour nous de monter quelque chose de divertissant à regarder. 

P&W: Le cinéma ca te tente ? As-tu déjà eu quelques contacts ?
D.J : On a eu la chance d’être engagés sur quelques projets comme la série « Heartland », on réalise pas mal de shootings, ensuite il y a des demandes qui sont réalisables ou non.

P&W: Quelques mots à propos de « International Liberty Horse Association » ?
D.J : J’aimerais m’ en attribuer le mérite, mais c’est plutôt une idée de ma femme Elizabeth. Elle a beaucoup travaillé pour pouvoir réaliser cette organisation. Je suis très enthousiaste parce que ça sera la première fois qu’il y aura un endroit pour tous ceux qui adorent le travail en liberté de le regarder, le partager et le célébrer.

Retrouvez Dan sur son site web => doubledanhorsemanship.com